Je m'appelle Lissandro Elie-Dit-Cosaque, j'ai 13 ans et je suis en 3ème. J'ai commencé l'aïkido à l'âge de 6 ans et demi. Actuellement je pratique avec les adultes depuis 2 ans et je viens de passer mon 3ème kyu. J'ai découvert l'aïkido grâce à mon grand frère, Luca, qui a commencé 2 ans avant moi.
Mon parcours sportif a débuté par la baby-gym que j'ai pratiqué de 2 ans à 5 ans. Ensuite j'ai fait une année de baby-judo avant de m'orienter vers l'aïkido. Depuis un an, je fais aussi de l'équitation.
Je pratique depuis toujours au club Aïki-no-michi du François. L'une des choses que j’apprécie particulièrement c'est de pouvoir faire de nombreuses activités comme des stages, journées récréatives (Mangofil, pratique sur la plage de Macabou, ...etc.), découverte de différents sports. La vie du club ne se résume pas qu'à cela, il y a aussi les moments annuels comme la fête de fin d'année avec la remise des diplômes, les anniversaires ou encore les petits pots de passages de grades. Mais au-delà des fêtes et des sorties, il y a aussi les tables rondes que le sensei organise pour les jeunes du club sur des thèmes précis (le respect, l'estime de soi, la tolérance...). Pour les préparer, on a une ou deux semaines pendant lesquelles on doit réfléchir au sens et à la mise en pratique dans notre vie de tous les jours de ces valeurs.
J'apprécie beaucoup les rapports entres les pratiquants du groupe que ce soit sur le tatami ou en dehors de celui-ci, il règne une ambiance d'égalité. Il n'y a pas de personnes qui se revendiquent plus fortes que d'autres, mais des plus anciens et des plus récents dans la pratique. Notre senseï Louis LAUHON, veille bien à la progression de ses élèves, à leur apprentissage et y prend un plaisir inégalé. Il est d'une grande patience et sait consacrer à chacun le temps qui lui convient.
L'aïkido m'a fait du bien physiquement bien sûr ; j'ai entretenu ma souplesse, j'ai amélioré mes réflexes, gagné en endurance, et j'ai appris que le fait de se raidir dès que l'on se sent attaqué est inutile.
Sur le plan mental, j'ai gagné en assurance, en humilité et en épanouissement personnel. Je suis moins sensible au regard des autres et j'apprends à maîtriser mes émotions tel que la colère, la tristesse ainsi que mes appréhensions.
L'aïkido, plus qu'un sport est une façon de vivre qui m'aide à grandir et à m'épanouir à tous les niveaux.
Elie-Dit-Cosaque
Lissandro
Je m'appelle Lucas BAJOC, j'ai vingt-neuf ans, originaire des Trois-Ilets et voilà maintenant cinq ans que je suis licencié au club Aïki no michi.
Mon parcours sportif est le suivant: Mon premier contact sérieux avec le sport s'est fait sur le tatami avec le judo que j'ai pratiqué durant cinq dès l’âge de huit ans. Je me suis ensuite tourné vers les sports collectifs tels que le basket et volley durant mon adolescence. Le besoin de pratiquer de nouveau une activité martiale m'a orienté vers la boxe anglaise à mes dix-huit ans. Ce dernier sport, que je continue de pratiquer m'a permis d'exprimer pleinement l'énergie de la jeunesse et de profiter de ce que la compétition peut offrir. Toutefois, avec le temps, je ressentais peu à peu l'envie de pratiquer également une activité plus douce et affranchie des contraintes imposées par la compétition.
Ma rencontre avec l’aïkido s’est faite en 2009, alors que mon collègue Didier, pratiquant d'aïkido, préparait son 1er dan. J'ai donc eu l'occasion de lui servir de partenaire de fortune dans ses révisions. J'ai très rapidement été séduit, ça semblait correspondre à ce que je recherchais. J'avais déjà pensé à pratiquer l'aïkido étant plus jeune mais l'absence de club à proximité de mon domicile m'avait poussé à y renoncer. Au contact de Didier, j’en apprenais plus sur cet art martial d'exception et j’avais l’occasion de m’y initier dans son club.
Je me suis finalement inscrit à Aïki no michi en 2011 et il ne m'a pas fallu plus d'un cours pour comprendre que j'avais tiré le bon numéro avec l'aïkido. Pas seulement avec l'aïkido mais également avec le club. En effet il règne dans ce club une ambiance et une atmosphère unique très agréable qui fait que l'on s'y sent très vite chez soi. Dans ces conditions, il devient donc aisé de ne rater aucun cours et de donner le meilleur de soi sur le tatami.
À Aïki no michi, l'investissement et le travail paient. Le sensei Louis LAUHON prend un véritable plaisir à transmettre ses connaissances à ses élèves et en assistant régulièrement aux cours, j'ai véritablement eu la sensation d'être pris en main. C'est de cette façon que j'ai pu passer mes deux premiers grades dès la première année, puis un grade par an.
J'ai trouvé à Aïki no michi un club où le sentiment de progression est constant et où les échanges entre pratiquants sont très riches. Que l'on soit débutant ou gradé, on y trouve sa place. Car Aïki no michi ne se résume pas simplement à la pratique de l'aïkido sur le tatami. C'est aussi des sorties entre pratiquants et en famille autour du thème de l'aïkido, de la pratique en plein air, sur les plages, des rencontres inter-club, des démonstrations publiques ou encore le partage de moments conviviaux entre pratiquants à la fin des cours.
Finalement l'aïkido, mais surtout Aïki no michi m'ont apporté l'équilibre que je cherchais dans la pratique de mes loisirs et bien plus.
Au bout de cinq ans me voici en pleine préparation de passage de ceinture noire, qui n'aura pas lieu au sien de mon club de cœur. En effet, c'est avec un grand regret que je quitte le club puisque je quitte également la Martinique pour des raisons professionnelles. Car ce n'est pas un club que je quitte mais bien une famille. Toutefois, comme le dit le sensei, je fais partie de la famille et ma place est gardée au chaud comme celle des autres membres ayant participé à l’histoire du club. Merci au sensei Louis ainsi qu'à tous les membres du club et à bientôt.